Surplus ou totalité

Je revends mon électricité

Deux cas de figure s’offrent à vous :

  1. Vous souhaitez installer une centrale photovoltaïque sur votre toit pour vendre votre électricité
  2. Vous souhaitez être autonome en électricité grâce à vos panneaux solaires ET vendre votre surplus

1. Je vends toute mon électricité

Vous voulez faire ce choix non seulement pour participer à la création d’électricité verte et renouvelable, mais aussi en espérant tirer profit de celle-ci. C’est bien sûr possible et nous saurons vous conseiller pour choisir l’installation la plus adaptée à la surface dédiée et aux gains espérés. Sachez toutefois que l’achat d’électricité est, pour l’heure, faiblement rémunérée. Dans le meilleur des cas, le retour sur investissement ne sera pas effectif avant 5 ans et que, par la suite, le gain ne sera pas « l’Eldorado » que certains installateurs photovoltaïques pourraient vous faire miroiter.

2. Je vends mon surplus…

A la belle saison, vous produirez plus que vous ne consommerez. Problème : à l’heure actuelle le stockage énergétique n’est pas encore au point – voire peu écologique.

Aussi que faire de cette électricité en trop ? Sachez que des entreprises telle que Enedis ou, dans un registre plus engagé écologiquement, Enercoop, pourront vous proposer d’acheter votre surplus d’électricité solaire. Cela est possible, mais, comme dans le cas précédent, n’en attendez pas un « revenu complémentaire ».

De plus sachez que vous devrez signer un contrat avec l’entreprise choisie pour un temps long (dans le cas d’EDF, 20 ans) et que, le temps de ce contrat, le tarif d’achat de votre électricité sera fixé une fois pour toutes… en dépit des inévitables hausses du coût de l’énergie qui ne manquera pas de survenir dans les prochaines années.

3. Et je reçois de l’électricité quand je n’en produis pas

Mais, dans tous les cas, que se passe-t-il la nuit ou par mauvais temps ? L’entreprise à laquelle je vends mon électricité m’en « envoie » et donc m’en facture. Voilà un système bien compliqué et que l’on aimerait plus simple.

4. Un système de batterie virtuelle

Ce que nous vous recommandons est un système de batterie virtuelle tel que proposé par https://www.urbansolarenergy.fr/stockage-virtuel/.

Pour un coût modique (1€/HT par kWc et par mois), la batterie virtuelle gère l’énergie que vous produisez, celle que vous injectez sur le réseau lorsque vous produisez trop et celle qui vous est délivrée lorsque vous ne produisez pas assez.

C’est ainsi en quelque sorte votre propre énergie qui vous est apportée lorsque, de nuit ou par mauvais temps, vous en manquez.

De plus – et c’est assez rare pour être souligné – le contrat souscrit est sans engagement de temps.